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Schönbrunnle « Versailles autrichien »

Dans ses salles somptueuses et les allées de son magnifique parc dominé par la Gloriette, on croit entendre encore le rire insouciant de la jeune archiduchesse Marie-Antoinette, destinée à le quitter pour Versailles et à devenir reine de France... Schönbrunn, le « Versailles autrichien », symbole de la puissance de la maison de Habsbourg, est un des plus beaux joyaux de Vienne et une étape indispensable pour tous ceux qui veulent découvrir l’histoire millénaire de la monarchie autrichienne.


par Natalia Griffon de Pleineville, historienne



Situé aujourd’hui dans l’agglomération de Vienne, au sud-ouest du centre-ville, Schönbrunn était autrefois une résidence secondaire des Habsbourg, leur villégiature préférée. Moins fastueux que Versailles, le château porte l’empreinte des nombreux souverains qui y ont résidé. Son nom signifie « belle fontaine » ; on l’attribue à l’empereur Matthias (1557-1619) qui a découvert sur ce site une source lors d’une partie de chasse.


Moins grand que Versailles

Tout comme Versailles, Schönbrunn est né de la passion des têtes couronnées pour cette noble occupation, le terrain (appelé initialement le « Katterburg ») ayant été acheté en 1569 par Maximilien II aux moines de l’abbaye de Klosterneuburg dans l’intention d’y créer une réserve de chasse. L’empereur fait aménager des bassins pour la pisciculture et un élevage de volailles et de gibier ; il fait planter des espèces rares dans le jardin.


La première véritable résidence d’été des Habsbourg, bâtie au xviie siècle par l’impératrice douairière Éléonore de Gonzague, veuve de Ferdinand II, est ruinée par les Turcs lors du siège de 1683 : bâtiments incendiés, arbres coupés, gibier exterminé… Après la défaite ottomane sous les murs de Vienne, Léopold Ier (1640-1705) ordonne sa reconstruction complète, pour souligner la place importante de l’Autriche en Europe. Le premier projet du grand architecte Johann Bernhard Fischer von Erlach, conçu en 1693 sur le modèle de Versailles et résultant de la volonté de rivaliser avec le château français, voire de le surpasser, n’est pas accepté par l’empereur en raison de son coût trop élevé. Il est possible aussi que Léopold Ier, aux antipodes de Louis XIV, n’ait pas voulu associer la dignité impériale au culte de sa propre personne ; par conséquent, il aurait demandé à l’architecte de ramener son projet à des proportions plus raisonnables. La construction d’un bâtiment de style baroque commence en 1696, une vingtaine d’années après celle de Versailles, au pied de la colline et non à son sommet où se trouve aujourd’hui la Gloriette, comme le prévoyait le premier projet.

Par la suite, chaque monarque y apporte sa pierre, de telle façon qu’il reste très peu d’éléments du projet initial. Les plus grands changements interviennent sur ordre de l’impératrice Marie-Thérèse (1717-1780), qui demande à l’architecte italien Nikolaus Pacassi de redessiner le château dans le style rococo, de l’agrandir et de réaménager son intérieur. Celui-ci construit notamment la Petite Galerie, réservée aux fêtes pour enfants et aux petits banquets musicaux. Schönbrunn devient à cette époque le centre de la vie de cour et le lieu où se prennent les décisions politiques, une résidence à la fois publique et privée – un petit théâtre rococo, qui date de cette époque et où jouaient les nombreux enfants de la souveraine, parmi lesquels la pétillante et espiègle Marie-Antoinette, est toujours utilisé pour des représentations. C’est aussi à Marie-Thérèse et à son époux que l’on doit la fondation du zoo de Schönbrunn, le plus ancien du monde encore en activité, originellement conçu pour être la ménagerie de la famille impériale avant d’être ouvert aux visiteurs. Sous le règne de leur fils Joseph II, qui n’aime pas beaucoup Schönbrunn, les réceptions se déroulent essentiellement dans l’orangerie ; c’est également là que l’on joue des œuvres musicales et des pièces de théâtre.


Dans son roman peu connu Le Capitaine Richard, dont l’action se déroule en 1809, Alexandre Dumas décrit les lieux : « Moins les murailles en briques et les toits aigus, Schönbrunn est bâti à peu près sur le plan de Fontainebleau : c’est un grand corps de logis avec deux ailes en retour, un double escalier formant perron, couronnant le péristyle et donnant sur le premier étage. Parallèlement au bâtiment principal, des constructions basses, qui servent d’écuries et de communs, se relient à l’extrémité de chacune des ailes et, en laissant seulement dans l’axe du perron une ouverture d’une dizaine de mètres, de chaque côté de laquelle se dresse un obélisque, achèvent de dessiner et d’enceindre la cour. On arrive à cette entrée par un pont sous lequel roule un de ces mille ruisseaux qui vont se jeter dans le Danube sans avoir acquis assez d’importance pour que la géographie prenne la peine de leur donner un nom. Derrière le château s’étend le jardin, disposé en amphithéâtre et surmonté d’un belvédère placé au sommet d’une immense pelouse, laquelle est flanquée de chaque côté d’un charmant taillis plein d’ombre et de fraîcheur. »


Napoléon Ier s’y installe en vainqueur pour la première fois en 1805, l’année d’Austerlitz, dans l’ancienne chambre à coucher du couple impérial formé par Marie-Thérèse et François-Étienne de Lorraine. Il y revient en 1809, l’année de Wagram, et manque de tomber sous le couteau d’un étudiant, Friedrich Staps, qui parvient à se faufiler jusqu’à lui lors d’une revue militaire dans la cour du château. Arrêté au dernier moment, Staps refuse la grâce et meurt courageusement sous les balles d’un peloton d’exécution. C’est aussi à Schönbrunn que, le 14 octobre 1809, l’Empereur signe un nouveau traité de paix avec l’Autriche. Le mariage de Napoléon avec l’archiduchesse Marie-Louise, fille de l’empereur François Ier, en est la conséquence directe.


Après la chute de l’Empire, son fils, connu désormais sous le nom de duc de Reichstadt, est amené à Vienne. Il loge au château des ancêtres de sa mère dans la chambre occupée autrefois par son père, devenue pour lui une cage dorée. Il y meurt en 1832, à l’âge de vingt et un ans. On y voit encore, souvenir émouvant de ce prince au destin brisé, un petit oiseau empaillé, compagnon fidèle de sa solitude. Au musée des carrosses attenant au château, est conservé un curieux phaéton, offert au petit Roi de Rome par sa tante Caroline Murat ; sous l’Empire, les Parisiens venaient admirer au jardin des Tuileries ce véhicule tiré par deux moutons blancs, dressés au cirque Franconi. La tragédie du fils de Napoléon sert de canevas à L’Aiglon, pièce d’Edmond Rostand dont l’action se passe en grande partie à Schönbrunn. Au début du deuxième acte, le poète offre à ses lecteurs une visite guidée du parc : « Entre les deux murailles de feuillage taillé où s’enchâssent des statues, s’étalent les dessins fleuris du jardin à la française ; et loin, tout au bout des parterres, plus loin que le groupe de marbre de la pièce d’eau, au sommet d’une éminence gazonnée, silhouettant sur le bleu ses arcades blanches, la Gloriette monte dans le ciel. »


Le château de Schönbrunn arbore sa couleur actuelle, appelée « jaune Marie-Thérèse », depuis le milieu du xixe siècle. Sa façade, très sobre, est le résultat d’une réfection néoclassique effectuée vers 1820 sous la direction de l’architecte Johann Aman, qui a enlevé la parure rococo réalisée par Pacassi. Auteur d’un guide du voyageur publié en 1860, Adolphe Joanne qualifie son architecture de « médiocre », et écrit : « C’est aujourd’hui la résidence favorite de la cour pendant l’été : il compte 1 441 chambres et 139 cuisines ; les appartements impériaux n’ont rien de curieux ; les jardins, imitation de ceux de Versailles, sont toujours ouverts au public : ils sont ornés de 32 statues par Beyer. » Ces statues, plus grandes que nature, toujours visibles, représentent des personnages mythologiques (différents dieux grecs, Énée, Jason, etc.) ou historiques comme Artémise II, épouse du roi Mausole. Elles ont été créées par Johann Wilhelm Beyer et son équipe entre 1773 et 1780, tout comme les vingt-trois autres disséminées dans le parc qui a gardé son aspect du xviiie siècle.


Une belle maison particulière

Selon un guide touristique publié en 1863, « Schönbrunn est moins un palais qu’une grande et belle maison particulière ». Il incarne l’esprit familial des Habsbourg, à l’opposé du luxe tapageur de Versailles et de l’étiquette contraignante du Roi-Soleil. François-Joseph Ier (1830-1916) et son épouse Élisabeth (Sissi) y résidaient régulièrement, chacun dans ses appartements composés de plusieurs pièces selon l’étiquette : deux antichambres, un salon, une salle d’audience, un séjour et une chambre à coucher. Pour ce souverain, ce château avait une importance particulière : né dans son aile orientale, il y passait tous les étés depuis l’enfance. Malgré l’amour incommensurable de Sissi pour les voyages, son ombre furtive plane toujours sur les résidences viennoises des Habsbourg, la Hofburg et Schönbrunn. Les admirateurs inconditionnels de la belle impératrice sont ravis d’y trouver ses objets personnels, témoignages tangibles de sa présence. Un souvenir plus sombre est le corbillard noir utilisé lors de ses funérailles en 1898, de même que pour celles de François-Joseph Ier en 1916 et, plus récemment, de l’impératrice Zita en 1989. Une exposition spéciale met en parallèle l’impératrice Sissi et la princesse Diana, deux femmes très appréciées du peuple mais malheureuses dans leur vie privée, qui ont connu toutes deux une mort brutale, l’une sous le poignard d’un assassin, l’autre dans un accident de voiture.


Une suite de salles somptueuses

De nos jours, une quarantaine de pièces du château, les plus emblématiques, sont ouvertes à la visite. Après avoir emprunté un escalier monumental, on accède à la majestueuse Grande Galerie. Décorée de stucs, dans le plus pur style baroque, elle servait de cadre aux bals et aux banquets sous la monarchie, avant d’être utilisée pour les réceptions par la république d’Autriche. En 1961, le président John F. Kennedy y a rencontré le leader soviétique Nikita Khrouchtchev. Les hautes fenêtres alternent avec des pilastres à chapiteaux corinthiens. Les fresques du plafond, dues au peintre italien Gregorio Guglielmi, célèbrent les Habsbourg. Cette glorification se poursuit dans le hall des cérémonies, utilisé pour les baptêmes, les anniversaires et les noces des membres de la cour ; il est orné de peintures monumentales représentant la cérémonie du mariage du futur Joseph II en 1760 avec une petite-fille de Louis XV.


Le goût de Marie-Thérèse pour les chinoiseries, très à la mode à son époque dans tous les pays d’Europe, se traduit dans le décor de plusieurs pièces comme la chambre de Porcelaine ou le salon Vieux-Laque, aux murs ornés de panneaux de laque. Marie-Thérèse a transformé cet ancien bureau de son époux en chambre mémorielle après la mort de celui-ci. Edmond Rostand y situe une scène de L’Aiglon dont il campe le décor : « Tous les murs sont couverts de laques anciens dont les luisants panneaux noirs illustrés de petits paysages, de kiosques, d’oiseaux et de menus personnages d’or, s’encadrent de bois sculptés et dorés, d’un lourd et somptueux rococo allemand. La corniche du plafond est faite de petits morceaux de laque. Les portes sont en laque, – et les trumeaux se composent d’un morceau de laque plus précieux. Au fond, entre deux panneaux de laque, une haute fenêtre à profonde embrasure de laque. Ouverte, elle laisse voir son balcon qui découpe, sur la clarté du parc, l’aigle noir à deux têtes, en fer forgé. » Dans un autre salon d’inspiration chinoise, le dernier empereur d’Autriche, Charles Ier, a signé sa renonciation au trône le 11 novembre 1918, avant de partir en exil.


On retrouve un décor européen dans la chambre dite « de Napoléon », qui abrite quelques magnifiques tapisseries de Bruxelles du xviiie siècle. Les pièces qui s’ouvrent à gauche de l’entrée sont appelées chambres de Bergl, du nom du peintre bohémien Johann Bergl, qui, entre 1769 et 1778, les a décorées de fresques exotiques représentant des animaux et des plantes partiellement inspirés de ceux des serres impériales et de la ménagerie de Schönbrunn. L’impératrice Marie-Thérèse vieillissante a fait aménager cette suite donnant sur le jardin pour s’y abriter de la chaleur en été. La salle des Glaces, où ses ministres prêtaient serment, garde le souvenir du petit Mozart venu y jouer devant la famille impériale. Une allusion au Roi-Soleil se trouve dans une fresque par Sebastiano Ricci représentant Joseph Ier, fils de Léopold Ier, à qui est offerte une couronne de laurier rayonnant comme le soleil. C’est l’un des rares signes d’un culte de la personne du monarque à Schönbrunn.


Par ailleurs, une autre différence fondamentale avec Versailles était que l’aristocratie autrichienne n’avait aucune obligation d’y vivre. Cela s’explique par cette particularité de la monarchie habsbourgeoise : l’empereur germanique n’exerçait pas un pouvoir absolu sur la mosaïque d’états qui constituaient le Saint Empire, et sa cour n’était pas composée de sujets mais de délégués des territoires allemands. Le souverain de la maison de Habsbourg ne régnait réellement que sur ses possessions héréditaires.


Les visiteurs habitués aux ors et au faste de Versailles ne peuvent qu’être surpris par la modestie relative des appartements impériaux à Schönbrunn. Cette simplicité frappe particulièrement dans la chambre mortuaire de François-Joseph Ier, au mobilier austère. Il convient de noter que les membres de la famille des Habsbourg, en particulier les enfants de Marie-Thérèse, ont participé activement à l’aménagement et à la décoration des intérieurs du château. Leurs dessins sont toujours visibles dans beaucoup de pièces.


La Gloriette

Pour avoir une vue d’ensemble du château, une promenade agréable conduit les visiteurs à la célèbre Gloriette, bâtie au sommet d’une colline en 1775 par Johann Ferdinand Hetzendorf von Hohenberg sur ordre de Joseph II qui régnait alors conjointement avec sa mère. Selon un voyageur prussien, M. Bramsen, qui s’y est rendu au début du xixe siècle, « l’on a du sommet une des perspectives les plus belles et les plus étendues qu’il soit possible d’imaginer ».

Le guide touristique de 1863 déjà cité parle d’un « joli pavillon placé dans le haut des jardins, la Gloriette, dont chaque aile est un portique au travers duquel passent librement l’air, le soleil et la vue, et d’où l’on a une belle perspective de Vienne et des hauteurs qui s’étendent derrière elle ». Au pied de la Gloriette, une fontaine monumentale couronne le Grand Parterre. Dédiée à Neptune, dieu de la Mer, elle est une commande de Marie-Thérèse à Franz Anton von Zauner en 1776.


Les jardins

Le parc de Schönbrunn présente un exemple classique des jardins à la française dont Versailles est l’apogée ; ils ont été dessinés par Jean Tréhet, un élève de Le Nôtre. Largement remaniés pendant la seconde moitié du xviiie siècle, ils possèdent quelques éléments « naturels » et des ruines artificielles au goût du jour. Citons de nouveau le guide de 1863 : « Schönbrunn est le Versailles de Vienne. La nature n’y est point telle que le bon Dieu l’a faite, mais comme Le Nôtre la taillait, alignait et tourmentait à Versailles : des allées bien droites, des charmilles bien hautes et coupées au cordeau ; de pauvres grands arbres qui sont si beaux quand on leur laisse étendre leurs bras tout à l’aise, et si laids quand on les réduit à n’être qu’une muraille verte où pas une feuille n’a le droit de dépasser l’autre : un jardin, en un mot, gracieux et vivant comme une figure de géométrie. » Ces critiques ne semblent pas atteindre les touristes qui arpentent les sentiers et les terrasses de ce magnifique poumon vert de Vienne, inscrit, tout comme le château, au patrimoine mondial par l’Unesco depuis 1996. Les promeneurs partent à la recherche de la « belle fontaine » de l’empereur Matthias, qui se trouve au milieu d’un bosquet, ou d’une cascade d’inspiration égyptienne où de faux hiéroglyphes racontent l’histoire de la dynastie. Ils sont attirés par les « ruines romaines », œuvre de Hohenberg, qui n’ont pas manqué d’émerveiller le poète romantique qu’était Rostand : « Ces ruines sont, naturellement, aussi fausses que possible ; mais construites par un agréable archéologue, adossées le plus heureusement du monde à une colline boisée, vêtue de mousses abondantes, caressées d’admirables feuillages, elles sont belles dans la nuit, qui les agrandit et les poétise. »


La vocation scientifique de Schönbrunn s’exprime pleinement au jardin botanique, objet de soins particuliers des souverains pendant deux siècles. La serre aux palmiers de Schönbrunn, la plus grande d’Europe, commandée par l’empereur François-Joseph en 1882, abrite de nombreuses plantes tropicales et subtropicales, asiatiques, américaines, australiennes, africaines et méditerranéennes, dans trois pavillons représentant chacun une zone climatique. Parmi ses curiosités, le plus grand nénuphar du monde est visible au printemps et en été, avec ses feuilles d’un diamètre pouvant dépasser un mètre.


La visite de Schönbrunn serait incomplète sans son musée des Carrosses impériaux, où sont exposées des calèches de la cour viennoise : landaus, véhicules de sport, de loisirs et de voyage, grands et petits, côtoient des vêtements portés par leurs utilisateurs. Parmi les carrosses d’apparat, se distingue celui fabriqué pendant la première moitié du xviiie siècle pour Charles VI, non loin de l’unique voiture de la cour datant de 1914. L’objet le plus récent est la voiture de course de Ferdinand de Habsbourg-Lorraine, pilote automobile, qui apporte une touche de modernité à cet ensemble historique de grande valeur.


Schönbrunn vu par l’auteur d’un guide touristique de 1863

« Dans les appartements, beaucoup de dorure et rien de remarquable, si ce n’est des broderies de Marie-Thérèse (un grand roi !) qui décorent tout un petit salon ; dans la boiserie d’une fenêtre, le trou qu’a fait la balle de Staps lorsqu’en 1809 il tira sur Napoléon (A) ; et, dans une pièce, un plafond mobile pour faire descendre les mets, afin que l’empereur pût dîner avec ses ministres, sans que la domesticité entendît les secrets d’État, ou peut-être ne vît rien, quand ce n’étaient pas les ministres qui se trouvaient en conférence avec le prince. Tout était parfaitement désert. Je n’ai rencontré dans les jardins qu’un promeneur solitaire, les pieds dans la boue et s’abritant d’un modeste parapluie contre la bruine qui tombait. Il nous salua plus bas, je crois, que je ne l’avais fait moi-même : c’était le père de l’empereur (B) » (extrait du Tour du Monde : Nouveau Journal des Voyages, publié sous la direction de M. Édouard Charton, Paris, Hachette, 1863).

 
 
 

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