L’appartement de madame Du Barry au château de Versailles
- mikaelamonteiro11
- Mar 30, 2024
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Visiter aujourd’hui sous le nom « d’appartement de madame Du Barry » la partie du deuxième étage du château, située au-dessus des pièces formant le noyau de l’appartement intérieur du Roi, peut relever du paradoxe historique. En effet, la dernière favorite de Louis XV ne l’occupa que du printemps 1769 au printemps 1774, faisant d’elle celle qui l’occupa le moins longtemps après la dauphine Marie-Josèphe de Saxe qui y habita seulement de 1766 à 1767. En outre, elle vécut pour l’essentiel dans des pièces dont les volumes et les décors préexistaient à son arrivée. Cependant, depuis la fin du xixe siècle au moins, son nom est associé à ce grand et bel appartement. Fortement épris de la jeune et belle Jeanne Bécu, dont l’origine sociale bien modeste et le passé sulfureux étaient de notoriété publique, Louis XV n’hésita pas à transgresser tous les codes de la convenance en lui octroyant royalement cet appartement idéalement situé dans le château et qui correspondait en grande partie à ses anciens cabinets privés.
Par Yves Carlier, conservateur général au château de Versailles

Le roi avait accordé cet appartement à madame Du Barry d’autant plus facilement qu’il avait connu une toute récente campagne de travaux destinés à héberger provisoirement la dauphine Marie-Josèphe de Saxe, après le décès du dauphin en 1765, le temps de lui préparer un nouvel appartement au rez-de-chaussée, la dauphine ayant émis le désir de quitter celui dans lequel elle avait vécu avec le dauphin. Outre une origine sociale qui devait représenter une ligne infranchissable aux yeux de bien des membres de la Cour, l’établissement de madame Du Barry dans les anciens cabinets du Roi, où était décédée la mère du futur Louis XVI et de ses frères et sœurs, participa assurément à la forte prévention que la famille royale lui manifesta du temps de son triomphe.
Si la chronologie des opérations visant à améliorer l’appartement pour madame Du Barry est connue, la date de son installation demeure incertaine. Elle se fit peut-être au cours du printemps 1769, concomitamment à sa présentation à la Cour qui eut lieu le 26 avril 1769. Elle l’occupait assurément en mai 1770 puisque, dressant son portrait à ce moment, le duc de Croÿ notait dans son journal qu’elle était « établie au logement des cabinets ». Or à cette date, l’appartement n’était pas totalement prêt, et il faut imaginer la maîtresse du roi vivant pendant six mois environ dans des pièces en chantier, couchant même dans le cabinet d’angle, le temps d’achever la chambre. En procédant à ces aménagements, l’architecte Ange-Jacques Gabriel espérait travailler a minima et ne pas se lancer dans une entreprise onéreuse, se trouvant tiraillé entre le très mauvais état des finances et d’autres chantiers qui ne pouvaient être différés : l’opéra, l’appartement de la dauphine et la nouvelle aile du Gouvernement. Mais c’était sans compter sur l’intéressée qui alla jusqu’à avancer les fonds pour que les travaux puissent se faire selon ses désirs !
Le luxe d’un appartement princier
Ce qui fut exécuté relevait essentiellement du domaine de la décoration. Les seules constructions réalisées à son intention sont le cabinet de chaise et la pièce pour la femme de chambre de veille, élevés en hors œuvre sur la cour des Cerfs, au-dessus de l’alcôve de la chambre à coucher du Roi. Gabriel disposa cette adjonction de telle manière qu’elle n’empêche pas les rayons du soleil d’atteindre le cadran solaire placé dans la même cour, sur le mur opposé. À l’autre extrémité de l’appartement, fut aménagée une bibliothèque dont les corps et leurs portes vitrées furent remployés d’une ancienne bibliothèque de Madame Adélaïde qui était située au même emplacement, formant une extension de l’appartement que la princesse occupait au premier étage du château. Le remploi de ces éléments avait probablement été plus motivé par la rapidité de leur remise en place que par souci d’économie. Cette bibliothèque ne fut pas rétablie exactement telle qu’elle était originellement, puisque le mur fut doté d’une alcôve avec miroirs, érigeant la pièce au rang d’un boudoir idéalement situé, au débouché d’un des escaliers que le roi empruntait lorsqu’il montait chez sa maîtresse. Au nord, une porte ouvrait sur un supplément de bibliothèque créé de toute pièce. Quelques temps plus tard, en 1772, ce supplément de bibliothèque fut transformé en une salle de bains complétée d’une chambre des bains.
Gabriel espérait se contenter d’un simple lessivage, d’une reprise de la peinture des boiseries et d’une dorure se limitant aux trumeaux de glace. Or, forte de sa position et certaine de sa faveur, madame Du Barry obtint le privilège princier que les boiseries des pièces éclairées sur la cour de Marbre fussent dorées, à savoir la chambre, le grand cabinet et le cabinet d’angle, auxquels fut ajoutée la bibliothèque. Elle voulut aussi que son cabinet de chaise reçoive le même traitement, mais seul le couloir y conduisant, situé au revers de sa chambre, fut doré, probablement pour ne pas créer de dissonance entre la chambre et ce couloir lorsque la porte les séparant serait ouverte.
Pour le commun des courtisans, l’entrée de l’appartement se faisait en empruntant le degré public, dit escalier d’Épernon, qui débouchait sur un petit vestibule. Il était suivi d’une antichambre aux lambris simplement moulurés, peints en ton lilas sur fond jaune. Pouvant faire office de salle des buffets pour la salle à manger voisine, cette antichambre était simplement meublée d’une banquette et de tabourets en bois peint, couverts de panne cramoisie. Au nord, la pièce ouvrait sur un petit couloir longeant une salle de bains qui fut utilisée jusqu’en 1772, moment où elle fut déplacée à côté de la bibliothèque. Chauffée par un poêle et équipée d’une baignoire qu’accompagnait certainement un lit des bains couvert de basin, les boiseries de cette salle de bains étaient peintes, vernies en bleu sur fond blanc et rehaussées de fleurs peintes au naturel. En continuant plus en avant, on accédait aux pièces réservées au service de madame Du Barry. En revenant sur ses pas, on parvenait dans la salle à manger aux boiseries simplement moulurées, à l’exception des ébrasements de fenêtres richement sculptés, vestiges des cabinets du temps de la jeunesse de Louis XV. La pièce était meublée de trente et une chaises (dont une plus haute pour le roi) aux bois moulurés et dorés, couvertes d’un damas vert. Cette même étoffe avait été employée pour confectionner les rideaux et les portières, et le choix de la couleur verte avait probablement été dicté par celle des lambris peints en vert sur fond blanc. La pièce ouvrait par deux fenêtres sur la cour des Cerfs, car la troisième fenêtre avait été transformée en porte conduisant au couloir desservant le cabinet de chaise et la chambre pour la femme de chambre de veille. Si cette dernière pièce était d’une très grande simplicité (boiseries moulurées peintes en blanc, cheminée partiellement en pierre peinte et sol couvert de tomettes), le cabinet de chaise était beaucoup plus raffiné car ses boiseries avaient été vernies en bleu sur fond blanc. Conformément à sa fonction, on y trouvait un bidet, une chaise d’affaires et deux tablettes d’encoignure. Leur aspect commun s’arrêtait là car ils étaient « en marqueterie fond blanc à mosaïque bleu et filets noirs avec rosettes rouges », le blanc et le bleu du placage devant être en suite avec le ton des boiseries. De la salle à manger, on accédait au grand cabinet créé pour l’installation de Marie-Josèphe de Saxe par la division en deux de l’ancienne galerie des chasses exotiques de Louis XV, dont les lambris des ébrasements de fenêtres avaient été conservés. Madame Du Barry avait souhaité avoir une cheminée en marbre blanc rehaussé de bronzes dorés qui, si elle avait été réalisée, aurait été probablement bien proche de celles exécutées au même moment pour son pavillon de Louveciennes.
Avec cette belle salle, le visiteur découvrait une série de pièces meublées de manière raffinée et luxueuse, grâce à l’entremise des artisans du marché du luxe les plus innovants sur la place de Paris. Le marchand mercier Simon-Philippe Poirier lui procura ce qui se faisait de mieux, notamment un exceptionnel ensemble de meubles à plaques de porcelaine de Sèvres dont la mode était toute récente. Quintessence du meuble de luxe, ceux à plaques de Sèvres se retrouvaient, généralement en petit nombre, chez les princesses ou des courtisanes de haute volée. Madame Du Barry les surpassa toutes en déployant dans son appartement versaillais une panoplie à peu près complète et couvrant les diverses typologies : commode, secrétaire, table à gradins, coffre à bijoux, table à écrire, trictrac, guéridon ou jardinière. Étant des objets recherchés, plusieurs d’entre eux firent l’objet d’un présent.
Dans le grand cabinet avaient pris place deux canapés, dix-neuf chaises (dont à nouveau une pour le roi) et un écran en bois doré, tous richement sculptés et comportant des trophées symbolisant différents thèmes comme la guerre, la science, la chasse, la musique, l’amour, la pêche, etc. Sous les trumeaux des deux petits murs étaient disposées deux consoles, en bois tout aussi richement sculptées, et sous les trumeaux entre les fenêtres auraient dû prendre place deux commodes, ornées de plaques de porcelaine de Sèvres peintes de bouquets de fleurs (une seule fut livrée avant le décès de Louis XV en mai 1774). Le soir, le grand cabinet devait faire office de salon de compagnie où la société se réunissait après le souper pour converser ou pour jouer. Les tables mises à disposition témoignaient elles aussi du luxe de l’appartement, notamment deux trictracs : l’un marqueté de fleurs et très richement garni de bronzes dorés, et l’autre revêtu de plaques de porcelaine de Sèvres.
Du grand cabinet on pouvait, soit se diriger à l’ouest pour entrer dans la chambre à coucher, soit à l’est pour aller dans le cabinet situé en angle. À l’instar du grand cabinet, ces deux pièces avaient été décorées pour la dauphine tout en conservant les ébrasements de fenêtres remontant aux premiers travaux exécutés pour Louis XV. Avant les transformations opérées pour la dauphine, la chambre formait l’autre partie de la galerie des Chasses exotiques du roi. La seule modification pour madame Du Barry fut la cheminée débitée dans un marbre blanc d’esprit néoclassique, mais sculptée dans un style rocaille assagi pour ne pas déparer des lambris. L’ameublement était marqué par la présence du lit à quatre colonnes et son impériale en bois très richement sculptés et dorés, garnis d’une étoffe à fond blanc brochée de bouquets de roses. Ayant été décoré d’ornements sur ses quatre faces, le meuble devait s’imposer au milieu de la pièce, accompagné de treize chaises, deux bergères, une chaise de toilette et son tabouret, le tout couvert de la même étoffe. C’est dans cette chambre que fut disposée une étonnante commode parée de tableaux peints sur porcelaine livrée par Poirier en 1772.
Une porte située à droite de la cheminée permettait de rejoindre un escalier menant dans les cabinets du Roi. Il est alors très probable que Louis XV l’empruntait parfois pour se rendre chez sa maîtresse ou quitter son appartement le matin. Ce n’était assurément pas le cas des autres membres de la Cour qui, de la chambre, devaient revenir sur leurs pas. S’ils traversaient le grand cabinet, ils entraient dans le cabinet d’angle. L’ameublement de ce dernier était conséquent puisqu’avaient été livrés un canapé, douze chaises, douze fauteuils et un écran en bois sculpté et doré, couvert de satin broché fond blanc. La composition de ce meuble laisse supposer que le cabinet d’angle pouvait également servir de salon de compagnie et on y placerait volontiers trois meubles en acajou avec ornements d’argent achetés en Angleterre, désignés comme des guéridons ou des tables à thé, et peut-être aussi une table en marqueterie de pierres dures. À cet ensemble, il faudrait ajouter une commode ornée d’un panneau en laque du Japon que Poirier avait qualifié « de première qualité ».
De ce cabinet, on pouvait gagner l’antichambre par laquelle Louis XV passait s’il montait par son escalier particulier. Éclairée sur une cour intérieure, la pièce était revêtue de boiseries simplement moulurées (à l’exception des pilastres sculptés qui pourraient provenir du remploi d’un des décors des cabinets de Louis XV) peintes dans un ton jaune pâle proche du mastic. De cette antichambre, on accédait par trois marches à la bibliothèque déjà évoquée dans la partie relative aux travaux exécutés pour madame Du Barry. Y avaient pris place un canapé, six fauteuils et un écran en bois doré « très riche et délicat d’ornements » couverts d’une soierie à fond blanc.
Une collection d’art exceptionnelle
Tout autant que les meubles, les nombreux objets de décoration ou de collection que madame Du Barry avait achetés participaient au luxe et au raffinement de son appartement. Il n’est pas étonnant de retrouver des productions de la manufacture de Sèvres auprès de laquelle elle fut une acheteuse assidue, soit en ayant recours aux marchands merciers, soit en procédant à des achats directs, notamment lors des expositions de fin d’année qui se déroulaient dans l’appartement du Roi. Elle fit l’emplette d’une grande variété d’objets : vases, cuvettes à fleurs, bustes en biscuit, cabarets ou objets de toilette par exemple. Sèvres était également présent à travers les plaques peintes montées sur des baromètres ou des pendules, voire une colonne servant de support à une pendule. Comme pour les meubles, son choix se porta la plupart du temps sur ce qui était au goût du jour et reflétait les dernières tendances.
Mais l’appartement contenait aussi des œuvres relevant des « beaux-arts », essentiellement des sculptures et des peintures. Autant les premières étaient en nombre restreint d’après un document recensant ce qui avait été retiré de son appartement après le décès de Louis XV (trois figures de marbre dont une de Vénus et un buste en bronze de Louis XV), autant les secondes étaient plus nombreuses et témoignaient d’une tendance peu fréquente à la Cour. En effet, son goût ou son désir de soutenir les artistes de son temps lui fit acheter des tableaux de maîtres vivants, particulièrement Jean-Baptiste Greuze ou François-Hubert Drouais. Du premier, le même document signale six tableaux, dont un portrait de la maîtresse des lieux, une réduction de La prière à l’amour, ou un autre tableau tout aussi célèbre, La Cruche cassée. Toujours de Greuze, madame Du Barry possédait également des tableaux aux thèmes aussi moralisateurs qu’équivoques alors à la mode, à savoir des enfants tenant des animaux domestiques. Elle lui avait acheté un tableau d’une jeune fille tenant un chien et un d’un jeune garçon faisant de même. Or elle avait accroché d’autres tableaux illustrant des thèmes similaires dus au pinceau de Drouais : un enfant tenant un chien, un autre un chat, encore un autre des fleurs, et un dernier un fruit. Portraitiste à la mode, Drouais avait été amené à exécuter plusieurs fois le portrait de madame Du Barry, et une version de celui en buste où elle était peinte en flore se trouvait dans l’appartement versaillais ainsi que, plus étonnant, un portrait de Marie-Antoinette dû au même peintre. Mais c’est un autre aspect de la collection de tableaux de madame Du Barry qui en fait tout l’intérêt car il était exceptionnel dans le paysage versaillais. Sacrifiant au goût pour la peinture des maîtres nordiques anciens, elle avait accroché plusieurs tableaux dus à leur pinceau : Teniers, Poelembourg, Van Ostade, Xavery. Or, introduit dans le monde des amateurs une bonne décennie auparavant, cet attrait pour la peinture flamande ne s’était que récemment imposé chez les collectionneurs et n’avait pas encore gagné les instances officielles. Entre les meubles à plaques de porcelaine et les tableaux de maîtres flamands, on constate qu’elle puisait son modèle dans la société parisienne et non à la Cour. Fait intéressant, il est possible que, comme des meubles et des objets, ses tableaux la suivaient lors des déplacements de la Cour durant les séjours d’été à Compiègne ou d’automne à Fontainebleau. Le comte Mercy-Argenteau, ambassadeur d’Autriche en France, relate que, lors du séjour de l’été 1770 à Compiègne, il se rendit chez elle en compagnie du duc d’Aiguillon. Ce dernier, « sous prétexte de voir un portrait qui était dans la pièce voisine », se retira et emmena avec lui d’autres personnes afin de laisser l’ambassadeur seul avec la favorite. Enfin, relevant tout autant de la peinture que de la prouesse technique, elle possédait un portrait de Louis XV tissé en soie de manière illusionniste par Philippe de Lassalle.
C’est dans ce cadre magnifié par un ameublement conçu en dehors du goût traditionnel et quelque peu conservateur du Garde-Meuble de la Couronne, que madame Du Barry vécut pendant presque quatre ans et demi, tenant son rôle de maîtresse controversée mais qui réussit à s’imposer, ne serait-ce que dans le cœur du roi. Elle recevait, à sa toilette le matin ou plus tard pendant la journée, les courtisans qui avaient mis de côté leurs prétentions et qui espéraient s’attirer les bonnes grâces de leur maître en lui faisant leur cour. L’appartement devait gagner en animation le soir, lorsque tous ceux conviés aux soupers organisés par la maîtresse des lieux se réunissaient dans la salle à manger ou, après le repas, dans les salons de compagnie. La société s’adonnait alors à ses activités coutumières : la conversation, le jeu ou la musique (en 1773 lui avait été livré : « Un superbe forte-piano anglois […] plaqué en bois rose et à mosaïque blanche et bleu et très richement garni de bronze doré d’or mat »).
Après le départ de la favorite, Louis XVI ne reprit pas à son compte tout ce qui composait l’appartement de la favorite de son grand-père, à l’exception des pièces de service sur la cour des Cerfs qui furent intégrées à ses cabinets. L’appartement de madame Du Barry fut alors divisé en deux entités. Les belles pièces sur la cour de Marbre et les deux adjonctions qu’étaient la pièce de veille et la garde-robe furent attribuées au duc et à la duchesse de Villequier, tandis que les autres pièces (l’ancienne pièce des bains, la première et la salle à manger) formèrent l’appartement de quartier du premier valet de chambre du roi. Les quelques modifications opérées à cette occasion ne dénaturèrent pas fondamentalement les lieux. Par miracle, l’appartement de madame Du Barry échappa aux bouleversements ordonnés par Louis-Philippe. Aujourd’hui, les volumes des pièces le composant, la richesse toute en retenue et la variété de sa décoration en font certainement l’appartement dans lequel on peut le mieux imaginer que Versailles n’était pas que solennité et apparat, mais aussi un lieu de vie.
Présents
La table ornée d’une magnifique plaque représentant La diseuse de bonne aventure achetée en 1772 fut certainement offerte à Marie-Antoinette avant que celle-ci ne l’offrit à son tour à sa sœur Marie-Caroline, reine de Naples. De son côté, le menuisier Louis Delanois, secondé du sculpteur Claude-Nicolas Guichard et du peintre doreur Jean-Baptiste Cagny, créa à son intention des consoles et plusieurs ensembles de sièges dont les formes et les ornements préfigurent le goût qui s’imposera par la suite sous le nom de « style Louis XVI ».
Plan de l’appartement de madame Du Barry avec les changements à faire, juillet 1770.
1. Escalier d’Épernon. 2. Vestibule. 3. Première antichambre. 4. Pièce des bains (de 1769 à 1772). 5. Deuxième antichambre ou salle à manger. 6. Cabinet de chaise. 7. Chambre de veille de la première femme de chambre. 8. Grand cabinet. 9. Chambre. 10. Cabinet d’angle. 11. Antichambre. 12. Degrés du roi. 13. Bibliothèque. 14. Supplément de bibliothèque (de 1769 à 1772) puis pièce des bains. 15. Service (Paris, Archives nationales).
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