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13 septembre 1751 L’incendie de la Grande Écurie

Il y a deux cent soixante-dix ans, le 13 septembre 1751, les festivités célébrant la naissance du duc de Bourgogne, petit-fils du roi Louis XV et héritier du trône, s’achèvent de façon dramatique. À quelques centaines de mètres du château, le lancement d’un feu d’artifice engendre un incendie qui ravage la Grande Écurie du Roi. Au-delà de l’ampleur des dégâts, cette catastrophe est à l’origine d’une évolution architecturale avec l’apparition de nouveaux matériaux destinés à limiter la propagation d’incendie.


Par Mathieu Geagea, historien


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Dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 septembre 1751, il est environ une heure et quart lorsque la dauphine Marie-Josèphe de Saxe accouche au château de Versailles de son deuxième enfant. La Cour retient son souffle. À peine plus d’un an après la naissance d’une fille, c’est cette fois-ci un garçon que la dauphine met au monde. Arrivé en toute hâte du Grand Trianon, Louis XV se rend aussitôt au chevet de sa belle-fille pour y contempler son petit-fils. La joie du souverain se lit sur son visage. Dès quatre heures du matin, les cloches des églises de Paris se mettent à sonner et le roi décrète trois jours de chômage et d’illuminations en l’honneur du nouveau-né, lequel devient héritier de la couronne de France après son père, le dauphin Louis-Ferdinand. L’avenir de la dynastie s’en trouve donc doublement assuré.

Dès cinq heures du matin, le souverain gagne la chapelle du château pour y entendre un Te Deum. Dans l’après-midi, les habitants de Versailles se pressent dans la cour de Marbre pour manifester leur joie. Selon l’usage, les bourgeois de la ville demandent l’autorisation de tirer un feu d’artifice pour célébrer l’événement et contribuer ainsi à la liesse populaire. La permission leur est accordée par le pouvoir royal. Cependant, les organisateurs décident de faire tirer le feu d’artifice non à proximité de la pièce d’eau des Suisses, dans le parc du château, comme c’était le cas d’ordinaire, mais depuis l’extrémité de l’avenue de Paris, juste à côté de la place d’Armes entre les deux écuries royales. Une initiative qui va se révéler malencontreuse.


Une propagation rapide

À la tombée de la nuit, le feu d’artifice commence. En retombant prématurément, une fusée pénètre dans la Grande Écurie par une lucarne qui donne sur le grenier de l’une des ailes de l’édifice. En quelques instants, le fourrage stocké sous la toiture flambe. Du château, ni le roi ni les courtisans n’ont cependant prêté attention à ce début d’incendie, perçu comme un simple feu de joie. Ainsi, le mémorialiste Charles-Philippe, duc de Luynes, écrira : « Il y eut un feu d’artifice, le soir, dans l’avenue de Paris, entre les deux écuries. Il fut fort court, mais magnifique par la prodigieuse quantité d’artifices, et très bien servi. » Ce n’est qu’un peu plus tard que le roi est informé du sinistre en cours. L’incendie se propage à une vitesse impressionnante et c’est tout l’édifice construit soixante-dix ans auparavant sous la houlette de l’architecte Jules Hardouin-Mansart qui se trouve menacé. Dans les minutes qui suivent, les gardes suisse et française, invalides retraités de l’armée, charpentiers, maçons et couvreurs sont mobilisés et arrivent à proximité de la Grande Écurie pour former une chaîne humaine armée de seaux. Toutes les pompes du château sont mises en batterie. Au début du xviiie siècle étaient apparus les premiers tuyaux de cuir reliés aux points d’eau. Toutefois, si les moyens d’action pour lutter contre le feu se sont perfectionnés et permettent d’acheminer l’eau jusqu’au lieu du sinistre, ils demeurent encore insuffisants. Les pompiers de la capitale sont également dépêchés à Versailles pour prêter main-forte et tenter de circonscrire l’incendie. Malgré leur rapidité, les secours sont mal coordonnés et ne parviennent pas à maîtriser la situation.


Une lutte acharnée

Informé de l’évolution du feu et devant l’inefficacité des moyens mis en œuvre, Louis XV s’apprête, à regret, à abandonner la lutte. C’est à ce moment précis qu’intervient Jean-Baptiste Berthier, ingénieur géographe et lieutenant dans l’armée du maréchal de Saxe. Âgé de trente ans et domicilié à Versailles, le jeune homme, qui participe à la chaîne humaine, propose hardiment au souverain d’essayer d’éteindre le sinistre. Louis XV donne son accord et Berthier s’attelle aussitôt à la tâche. 


Faisant montre d’une remarquable énergie, l’intéressé réorganise les équipes qui luttent contre l’incendie et coordonne leur action. Toute la nuit durant, et lendemain également, Berthier dirige les opérations et les efforts des gardes suisse et française. Au péril de sa vie, il n’hésite pas à se précipiter dans le brasier au point de se retrouver suspendu à une poutre, au-dessus du vide et des flammes, lorsqu’un plancher s’effondre sous ses pieds. Sa ténacité et son intrépidité forcent l’admiration du roi qui assiste à ses exploits.


Vingt-quatre heures après son déclenchement, l’incendie est circonscrit et, un jour plus tard, il est totalement éteint. Si le bâtiment est sauvé, les dégâts n’en sont pas moins considérables. Une des voûtes des écuries s’est écroulée, la toiture est totalement détruite et les blessés sont nombreux mais aucun mort n’est à déplorer. Le montant des réparations à la charge de la surintendance des Bâtiments est alors évalué entre 150 000 et 200 000 livres. Jean-Baptiste Berthier fait l’objet d’un rapport adressé au roi pour récapituler ses états de service en vue de l’obtention d’une pension. Pour la part prépondérante prise à l’extinction de cet incendie, il est reconnu à Berthier « […] d’avoir sauvé d’un embrasement général la Grande Écurie le 13 septembre 1751. Tous ceux qui étaient présents lui ont vu exposer sa vie pour arrêter le feu, et personne n’a pu lui refuser le témoignage authentique que c’est aux dispositions qu’il prit dans cet incendie que l’on doit en entier la conservation de ce superbe édifice ».


Une vigilance accrue

Pour Louis XV, il n’est nullement question que l’une des fusées du feu d’artifice destiné à célébrer la naissance de l’héritier du trône puisse être à l’origine de l’incendie qui détruisit une partie de la Grande Écurie. Le roi est trop habile pour en ignorer la dimension symbolique et le mauvais présage que certains médisants ne manqueront pas de percevoir, faisant valoir notamment que la venue au monde du duc de Bourgogne coûte cher. Pourtant, chacun sait que les feux d’artifice sont dangereux, à commencer par le monarque lui-même qui prend toujours la précaution de les observer protégé derrière un grillage. Louis XV se contente d’interdire désormais les feux d’artifice lancé depuis l’avenue de Paris. 


Pour conjurer cette triste nuit du 13 au 14 septembre, il décide de maintenir l’ensemble des célébrations prévues en l’honneur de son petit-fils. Le 20 septembre, un bal donné par les gardes du corps se déroule dans la grande salle des gardes de l’appartement de la Reine. Le 19 décembre, les jeux du roi sont organisés dans la galerie des Glaces, illuminée de centaines de bougies. Le 30 décembre, enfin, un feu d’artifice est lancé depuis la pièce d’eau des Suisses. S’intéressant toujours de près à ces divertissements dont il suivait avec attention les programmes, le roi reste encore marqué par l’incendie du mois de septembre. Comme le rapporte le mémorialiste Charles-Philippe, duc de Luynes : «  L’on devait tirer à la fin du feu six ou sept bombes de carton remplies d’artifice, mais, comme dans ce nombre il y en avait une fort grosse et que les femmes avaient répandu partout la frayeur qu’on leur pardonne, le Roi jugea à propos que les bombes fussent transportés au bout de la pièce des Suisses. Elles ne furent tirées qu’à dix heures passées. […] Le Roi les vit de la chambre de la Reine, les fenêtres fermées […]. Malgré leur éloignement, l’ébranlement des croisées fut assez grand, surtout à la grosse bombe, pour croire qu’il aurait pu faire casser les glaces de la Galerie (des glaces) si on l’avait tiré plus près. » La féérie est appréciée et le spectacle se déroule sans incident notable. Louis XV sanctionnera néanmoins deux ou trois artificiers pour des fusées lancées mal à propos pendant la fête. Après l’incendie de la Grande Écurie, la prudence était plus que jamais de mise.


Quand le métal succède au bois

Frappé par la vive intelligence, le dynamisme et le courage de Jean-Baptiste Berthier lors de l’incendie de la Grande Écurie, Charles Louis Auguste Fouquet, maréchal de Belle-Isle, décide de le prendre sous sa protection. Ce petit-fils de Nicolas Fouquet, surintendant du roi Louis XIV, invite son jeune protégé à séjourner quelques jours dans son château de Bizy, en Normandie. Propriétaire du domaine depuis trente ans, le maréchal de Belle-Isle y a entrepris d’importants travaux de restauration. Il a ainsi confié à l’architecte Pierre Contant d’Ivry le soin d’édifier, entre 1741 et 1743, la basse-cour avec des écuries pour soixante chevaux inspirées de celles de Versailles. Berthier observe minutieusement la structure du bâtiment qui ne comprend ni poutres, ni solives en bois, mais une armature en métal recouverte de briques scellées au plâtre. C’est la première fois que ce type de construction, mis au point depuis longtemps dans le sud de la France, est introduit dans le nord du pays. De retour à Versailles, l’ingénieur géographe convainc son protecteur de monter un dossier présentant un bâtiment d’un nouveau genre, qui retarderait grandement la propagation des incendies. 


La nomination par le roi du maréchal de Belle-Isle au poste de ministre d’État en 1756, puis aux fonctions de secrétaire d’État au département de la Guerre moins de deux ans plus tard, permet à ce dernier de pouvoir s’entretenir régulièrement avec le monarque et de lui exposer ses vues. Depuis que Versailles avait été érigée en capitale du royaume par le roi Louis XIV en 1682, la cour et les ministres y avaient pris leurs quartiers, mais les archives des ministères demeuraient néanmoins à Paris, nécessitant des allées et venues incessantes et suscitant des pertes de temps considérables dans l’avancée des dossiers. Le maréchal de Belle-Isle adresse alors au roi, au début de l’année 1759, un argumentaire rédigé et fourni par Jean-Baptiste Berthier. Il y est exposé les inconvénients qui résultent de la dispersion des bureaux ministériels en neuf endroits différents à Paris. Berthier, par le truchement du secrétaire d’État à la Guerre, soumet à Louis XV l’idée de construire à proximité du château un bâtiment assez vaste pour rassembler l’ensemble des services. Le roi donne son aval et accorde à son ministre la concession d’un terrain, ancien potager du roi Louis XIII, situé aux angles des rues Saint-Julien et de la Surintendance (actuelle rue de l’Indépendance américaine), destiné originellement à accueillir la construction des communs de la dauphine. 


Un incendie volontaire

Jean-Baptiste Berthier se fait fort d’élever pour moins de 150 000 livres le bâtiment tout entier. En effet, pour des raisons d’économie, mais aussi pour parer les risques d’incendie, il propose l’emploi de la technique de construction dite à voûtes plates, telle qu’il avait pu la découvrir aux écuries du château du maréchal de Belle-Isle. Débuté en juillet 1759, le chantier est achevé en un temps record, à peine un an et demi plus tard. Le bois, à l’exception de quelques murs lambrissés, en est exclu. Les voûtes des plafonds sont constituées de briques liées par du plâtre, le plancher composé de tomettes, le tout reposant sur une armature métallique et d’épais murs à cœur de briques renforcent la solidité de l’édifice.


Le 26 juin 1762, le roi Louis XV, accompagné du dauphin, vient visiter ce nouvel hôtel de la Guerre dont l’élégance architecturale et le caractère rationnel des installations suscitent son admiration. Trois mois après l’incendie qui ravagea la foire de Saint-Germain-des-Prés, en plein cœur de Paris, dans la nuit du 16 au 17 mars, le feu demeure la principale préoccupation des autorités. Pour démontrer la sécurité du nouveau bâtiment qui vient d’être érigé à quelques dizaines de mètres du château de Versailles, Berthier prend le risque de se prêter à une expérience dangereuse. En accord avec le duc Étienne-François Choiseul, qui a succédé au maréchal de Belle-Isle au secrétariat d’État à la Guerre depuis le décès de ce dernier survenu l’année précédente, l’ingénieur met volontairement le feu à l’un des étages supérieurs via un tas de bois et des ballots de paille déposés dans une salle. Aux angles extérieurs des bâtiments, une poulie a été fixée, de telle sorte qu’une corde puisse permettre à des nacelles, dans lesquelles des soldats invalides prendront place, d’atteindre l’étage en feu. Au centre de la cour de l’hôtel, une pompe à eau manuelle a été installée. Une fois l’incendie déclenché, les sauveteurs interviennent avec célérité et efficacité. Chaque invalide se voit remettre un tuyau de tissu raccordé à la pompe. Grâce à la poulie et aux nacelles, ils peuvent asperger au plus près les ballots enflammés. En l’espace de quatre minutes, l’incendie est maîtrisé sans qu’il ait eu le temps de se propager aux salles voisines ni que la température du foyer n’augmente considérablement. Louis XV se montre très impressionné par cette démonstration. 


La même année, attenant à l’hôtel de la Guerre, sera élevé, sur un modèle de construction similaire, l’hôtel des Affaires étrangères et de la Marine pour abriter les services et les archives des deux ministères regroupés. C’est de nouveau à Jean-Baptiste Berthier qu’est confiée la construction de ce bâtiment, sorti de terre en seulement cinq à six mois. Pour ce Berthier, qui n’est âgé que de quarante-deux ans, l’aboutissement de ses efforts intervient l’année suivante, en juillet 1763. Louis XV, qui ne pouvait rester insensible au prodigieux travail qu’il avait effectué, le nomme ingénieur-géographe des camps et armées du roi, gouverneur des hôtels de la Guerre, des Affaires étrangères et de la Marine, et consécration suprême, lui permet d’accéder à la noblesse héréditaire. L’un de ses fils, Louis-Alexandre Berthier, ministre de la Guerre sous le Consulat et le Premier Empire, sera élevé à la dignité de maréchal d’Empire par Napoléon Ier, dont il fera partie des plus proches collaborateurs, et recevra le titre de prince de Wagram.


Épilogue

À la suite de la catastrophe de septembre 1751, la Grande Écurie ne connaît qu’une restauration provisoire afin de parer au plus pressé. La partie du bâtiment ravagé par les flammes resta donc dans un état médiocre. Très endommagé, le manège se dégrada peu à peu et sa charpente s’effondra à la fin du règne de Louis XVI. Il faudra attendre plus d’un siècle après l’incendie pour que le manège soit entièrement reconstruit par l’architecte Charles Questel en 1855. Si le château de Versailles et ses édifices annexes connurent peu d’incendies au cours de leur histoire, celui de septembre 1751 a permis de faire évoluer le choix des matériaux utilisés dans les constructions et de réorganiser les services de secours.


Un précédent incendie

Près de vingt-trois ans avant la naissance du duc de Bourgogne, le 19 octobre 1728, la Grande Écurie du Roi avait déjà été l’objet d’un premier incendie. Celui-ci trouvait son origine dans l’appartement d’un valet de chambre-tapissier. Il était à peu près huit heures et demie du soir lorsqu’un simple feu de cheminée se développa si rapidement que les soldats suisses en patrouille et même ceux de la Garde française accoururent aussitôt sur place. Le grand maître des eaux de Versailles coupa les canalisations alimentant le Grand Commun pour fournir plus d’eau à la Grande Écurie. L’alarme était d’autant plus vive que le conduit de la cheminée du logement traversait l’un des greniers à foin. Si le feu y parvenait, c’est toute une aile de l’édifice qui risquait de flamber. L’ordre fut donc donné de jeter le fourrage par les fenêtres. La promptitude et la bonne organisation des secours permirent d’éviter le pire. À dix heures du soir, tout était rentré dans le calme et le feu était éteint. 


Un lieu de festivités

À sa mort, le roi Louis XIV n’avait pas achevé ses projets de construction à Versailles. Désireux de doter le château d’un grand théâtre, le monarque avait envisagé de bâtir celui-ci à l’extrémité septentrionale du palais, auprès des réservoirs. Il appartenait alors à Louis XV de parachever l’œuvre de son arrière-grand-père. À l’approche du mariage du Dauphin, en 1745, c’est dans le manège central de la Grande Écurie qu’est construite en matériaux légers une salle de spectacle. La Grande Écurie ainsi que sa carrière vont servir de cadre à des festivités royales, telles que des spectacles d’art équestre ou des représentations qui s’étendent au théâtre et à l’opéra. Y seront notamment joués la comédie-ballet La Princesse de Navarre ou l’opéra-ballet Les Fêtes de l’hymen et de l’amour. Réalisée par le sculpteur Michel-Ange Slodtz et le peintre et dessinateur Pierre-Josse Joseph Perrot, cette salle de spectacle n’aura connu qu’une existence éphémère d’à peine sept ans puisqu’elle disparaîtra dans l’incendie de septembre 1751. 


Mauvais présage ?

Fallait-il voir dans l’événement du 13 septembre 1751 un mauvais présage ? Force est de constater que le duc de Bourgogne, en l’honneur de la naissance duquel avait été lancé le feu d’artifice, connaîtra un funeste destin puisqu’il ne montra jamais sur le trône et décédera à l’âge de neuf ans des suites d’une tuberculose osseuse. Sa disparition prématurée marqua le commencement d’une décennie de deuils successifs au sein de la famille royale. Quatre années plus tard, en décembre 1765, c’est le dauphin Louis, père du duc de Bourgogne et fils du roi, qui s’éteint également des suites de la tuberculose. C’est le même mal qui, un an et demi auparavant, avait emporté la favorite de Louis XV, la marquise de Pompadour. Moins de quinze mois après la mort du Dauphin, sa veuve, Marie-Josèphe de Saxe, qui lui avait prodigué les plus grands soins dans les derniers jours de sa vie, succombe à son tour de la même maladie. L’année suivante, la reine Marie Leszczyńska rend son dernier soupir le lendemain de son soixante-cinquième anniversaire. Il faudra attendre l’année 1770 pour tirer Versailles de son atmosphère lugubre. Le mariage de l’héritier du trône, le duc de Berry – frère cadet du duc de Bourgogne –, avec l’archiduchesse d’Autriche, Marie-Antoinette, devait permettre de tourner la page des années noires. C’était sans compter un événement tragique inhérent aux festivités organisées à Paris pour célébrer le mariage princier. Lors du feu d’artifice lancé depuis la place Louis XV (actuelle place de la Concorde), une fusée défectueuse mettra le feu au décor qui s’embrasera rapidement. Si l’incendie fut rapidement maîtrisé, il entraînera néanmoins un important mouvement de foule qui s’achèvera par un bilan humain de cent trente-deux morts et d’une centaine de blessés.

 
 
 

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